Kering, l’ITC et l’UICN publient de nouvelles données sur la viabilité du commerce de pythons

∞ Trois nouveaux rapports soulignent le caractère pérenne de l’élevage et de la capture à l’état sauvage des pythons, ainsi que l’impact positif de ce commerce sur les moyens de subsistance des communautés locales

 

∞ Ces rapports sont les premiers de l’industrie à fournir des données et des recommandations scientifiques pour améliorer la viabilité du commerce des peaux de python

 

∞ Le prochain objectif du «Partenariat pour la préservation des pythons» est l’association plus large de l’industrie et l’adoption de ces recommandations par le secteur du luxe

 

Les trois nouveaux rapports publiés aujourd’hui par le «Partenariat pour la préservation des pythons», un partenariat entre Kering, le Centre du Commerce International (ITC) et le Groupe d’experts Boas et Pythons de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN), indiquent que la capture à l’état sauvage et l’élevage des pythons sont des pratiques responsables d’un point de vue écologique, et qu’elles ont des conséquences socioéconomiques positives pour les populations à faibles revenus en Asie du Sud-Est. Présentés hier lors de la Conférence des Parties à la CITES (CoP17) à Johannesburg, en Afrique du Sud, les rapports «Sustainable Management of the Trade in Reticulated Python Skins in Indonesia and Malaysia», «Trade in Python Skins: Impact on Livelihoods in Viet Nam» et «Trade in Python Skins: Impact on Livelihoods in Peninsular Malaysia» marquent l’aboutissement de troisannées de recherches scientifiques et la fin de la phase de recherche de ce partenariat.

 

Depuis sa création en 2013, le «Partenariat pour la préservation des pythons» mène des projets de recherche afin de mesurer les avantages socioéconomiques du commerce des pythons en Asie du Sud-Est, ainsi que le caractère durable de la capture de pythons et la viabilité économique de leur élevage. Ce programme de recherche soutient également la formation des communautés locales engagées dans ce commerce et teste des méthodes permettant de vérifier la provenance des pythons et d’améliorer la traçabilité des peaux. Suite au premier rapport publié en 2014, sur la faisabilité et la viabilité économique de l’élevage de pythons – «Assessment of Python Breeding Farms Supplying the International High-end Leather Industry» - les rapports, revus par des pairs et publiés aujourd’hui, révèlent l’importance de ce commerce pour les moyens de subsistance des habitants de Malaisie et du Vietnam, et fournissent des recommandations détaillées pour améliorer le contrôle et la gestion de l’ensemble de ce commerce. Les résultats de l’étude démontrent notamment que :

 

· La capture des pythons à l’état sauvage est écologiquement viable à Sumatra, en Indonésie;

 

· La gestion du commerce via des limitations de taille, le contrôle permanent des serpents capturés et le développement des compétences des principaux acteurs contribue à un commerce durable;

 

· Qu’il s’agisse de capture ou d’élevage en captivité, en Malaisie comme au Vietnam, le commerce de pythons améliore la résilience des moyens de subsistance des communautés locales en offrant aux populations à faibles revenus l’opportunité d’augmenter et de diversifier leurs ressources.

 

Outre ces rapports, le «Partenariat pour la préservation des pythons» a développé des documents techniques qui seront publiés plus tard dans l’année et qui traitent de l’utilisation de nouvelles techniques pour vérifier la provenance des peaux de python. Seront également publiées des directives sur les bonnes pratiques en matière de bien-être animal ainsi qu’en matière de gestion des fermes de pythons et de centres de traitement. Ces directives seront d’abord appliquées et testées sur la chaîne d’approvisionnement de Kering dans le but de les perfectionner le cas échéant. En 2017, le programme entrera dans une nouvelle phase et ouvrira le partenariat à un groupe plus large d’acteurs du commerce de pythons, dans le but d’instaurer des changements positifs et durables au sein de l’industrie.

 

«Le Partenariat pour la préservation des pythonsest un exemple de nouveau modèle collaboratif et multidisciplinaire conduisant à des changements réels et positifs au plan du développement durable», a indiqué Marie-Claire Daveu, Directrice du développement durable et des affaires institutionnelles internationales de Kering. « Le commerce de pythons pâtit d’un manque d’informations claires et de transparence, et notre volonté était de disposer de davantage de directives pour assurer un commerce solide et responsable. Après troisans de recherches, nous sommes ravis de mettre à disposition les résultats de ces nouvelles études réalisées en partenariat avec l’ITC et l’UICN et sommes convaincus que ces enseignements contribueront à améliorer le commerce de pythons. Kering est fier d’ouvrir la voie en appliquant ces recommandations au sein de sa chaîne d’approvisionnement.»

 

« Ces études démontrent que le commerce respectueux de la biodiversité se révèle une stratégie efficace pour atteindre les Objectifs de Développement Durable définis par les Nations Unies», a ajouté Arancha González, Directrice Exécutive de l’ITC. «L’ITC continuera à travailler avec l’UICN et l’industrie de la mode pour trouver des solutions innovantes de promouvoir l’utilisation responsable de la flore et de la faune et d’améliorer les moyens de subsistance des populations défavorisées.»

 

«Il est très encourageant de voir les progrès extraordinaires réalisés par Kering, le Centre du Commerce International et l’UICN – trois organisations avec des visions différentes, travaillant en collaboration pour atteindre un objectif commun», a déclaré Tomás Waller, Président du Groupe d’experts Boas et Pythons de l’UICN/SSC. « Les résultats de du programme de recherche triennal du Partenariat pour la préservation des pythons indiquent qu’il est possible de développer l’exploitation des pythons de manière viable tout en ayant un effet positif sur les moyens de subsistance des communautés participant à ce commerce.»

 

«Nous nous félicitons de ce travail qui démontre les bénéfices du commerce de peau de pythons sur les communautés rurales, ainsi que l’engagement avec le secteur privé pour faire en sorte que la chaîne de valeur globale soit construite sur des bases meilleures et plus durables», a indiqué John E. Scanlon, Secrétaire-Général de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES). «Ce travail profitera à la fois à l’espèce et aux communautés rurales. Nous espérons que d’autres entreprises du secteur privé rejoindront des initiatives similaires à celle lancée par ce partenariat.»

 

Pour télécharger les rapports, cliquez ici:

 

∞ “Sustainable Management of the Trade in Reticulated Python Skins in Indonesia and Malaysia”,

 

∞ “Trade in Python Skins: Impact on Livelihoods in Viet Nam”

 

∞ “Trade in Python Skins: Impact on Livelihoods in Malaysia”

 

A propos de Kering
Kering, qui figure parmi les leaders mondiaux de l’habillement et des accessoires, développe un ensemble de marques puissantes de Luxe et de Sport & Lifestyle : Gucci, Bottega Veneta, Saint Laurent, Alexander McQueen, Balenciaga, Brioni, Christopher Kane, McQ, Stella McCartney, Tomas Maier, Boucheron, Dodo, Girard-Perregaux, JeanRichard, Pomellato, Qeelin, Ulysse Nardin, Puma, Volcom et Cobra. En encourageant l’imagination sous toutes ses formes, Kering permet à ses marques de réaliser leur potentiel de croissance et ouvre la voie à des méthodes plus durables.

 

Présent dans plus de 120 pays, Kering a réalisé en 2015 un chiffre d’affaires de plus de 11,5 milliards d’euros et rassemblait plus de 38 000 collaborateurs au 31 décembre. L’action Kering (ex PPR) est cotée à Euronext Paris (FR 0000121485, KER.PA, KER.FP).

 

À propos de l’UICN
L’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) est une union de Membres composée de gouvernements et d’organisations de la société civile. Elle offre aux organisations publiques, privées et non-gouvernementales les connaissances et les outils nécessaires pour que le progrès humain, le développement économique et la conservation de la nature se réalisent en harmonie. Créée en 1948, l’UICN s’est agrandie au fil des ans pour devenir le réseau environnemental le plus important et le plus diversifié au monde. Elle compte avec l’expérience, les ressources et le poids de ses 1300 organisations Membres et les compétences de plus de 16 000 experts. Elle est un fournisseur pionnier de données, d’évaluations et d’analyses sur la conservation. Sa base de connaissances et la diversité de ses Membres font de l’UICN un incubateur et un référentiel fiable pour les bonnes pratiques, les outils de la conservation, et les directives et normes internationales. L’UICN offre un lieu de débat neutre où gouvernements, ONG, scientifiques, entreprises, communautés locales, groupes de populations autochtones, organisations caritatives et autres peuvent travailler ensemble pour élaborer et mettre en œuvre des solutions afin de relever les défis environnementaux et atteindre les objectifs de développement durable. L’UICN et son important réseau offrent des fondations solides à un vaste portefeuille de projets diversifiés et liés à la conservation dans le monde. Associant les connaissances scientifiques les plus pointues et le savoir traditionnel des communautés locales, ces projets visent à mettre un terme à la disparition des habitats, à restaurer les écosystèmes et à améliorer le bien-être des populations.www.iucn.org https://twitter.com/IUCN/

 

À propos de la Commission de la sauvegarde des espèces
La Commission de la sauvegarde des espèces (CSE) est la plus grande des six Commissions bénévoles de l’UICN, avec un réseau mondial d’environ 10000 experts. La CSE conseille l’UICN et ses membres sur les nombreux aspects techniques et scientifiques de la conservation des espèces et consacre ses efforts à la préservation de la biodiversité. La CSE apporte une contribution notable aux accords internationaux concernant la conservation de la biodiversité.

 

À propos du Groupe d’experts Boas et Pythons (BPSG)
Le Groupe d’experts Boas et Pythons est un réseau mondial d’experts bénévoles, membre de la Commission de la sauvegarde des espèces (CSE) de l’UICN. Le BPSG est une autorité mondiale en matière de boas et de pythons. Sa mission est de fournir des opinions d’experts et des conseils scientifiques à l’UICN et d’autres organisations de conservation, agences gouvernementales et non-gouvernementales, applicables à la préservation des boas et pythons.

 

À propos du CCI
Le Centre du commerce international (CCI) est un organisme commun à l’Organisation mondiale du commerce et aux Nations Unies. Le CCI aide les entreprises de petite et moyenne taille dans les pays en développement et en transition économique à devenir plus compétitives au sein des marchés mondiaux, contribuant ainsi au développement économique durable prévu dans le cadre du programme Aide pour le commerce et des Objectifs du Millénaire pour le développement: www.intracen.org Twitter: @ITCnews Facebook/LinkedIn/YouTube: International Trade Centre

 

Contacts

 

Kering
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Ewa Magiera ewa.magiera@iucn.org +41 22 999 0346, +41 79 856 76 26
Lynne Labann lynne.labanne@iucn.org +41229990153 +41795277221

 

ITC
Susanna Pak pak@intracen.org +41 22 730 0651

 

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